Uncopyright
Uncopyright : Une vision du partage créatif
Depuis l'origine de ce site, j'ai adopté une approche radicale : l'abandon volontaire du droit d'auteur. Cette décision repose sur une conviction simple mais profonde : le savoir et la créativité appartiennent à tous. En les plaçant dans le domaine public, je me suis libéré des contraintes imposées par les lois traditionnelles du copyright. Vous n'avez donc nul besoin de solliciter mon autorisation pour utiliser mon contenu ; il est vôtre. Partagez-le, modifiez-le, réimprimez-le, avec ou sans mention. L’attribution reste bien sûr appréciée, mais elle n’est en aucun cas obligatoire.
Mon souhait est bien entendu que les lecteurs se rendent sur mon site ou acquièrent mes livres. Toutefois, si vous choisissez de transmettre ce contenu à vos amis ou à d'autres personnes, sachez que vous en avez pleinement le droit.
Pourquoi je renonce au droit d'auteur ?
Le copyright, dans sa forme actuelle, n'est pas un mécanisme que je soutiens, en particulier lorsqu’il est utilisé par les grandes entreprises pour étouffer les initiatives créatives indépendantes. La plupart du temps, ce ne sont pas les créateurs qui en bénéficient, mais des entités qui exploitent leur travail pour maximiser leurs profits, au détriment de l’innovation et du partage des idées.
On nous a longtemps fait croire que le copyright protège l’artiste. Mais en réalité, ce sont les grandes entreprises qui accumulent les bénéfices, tandis que l'artiste, lui, reçoit une fraction minime. Mon expérience avec l’« uncopyright » a montré que l'absence de droit d'auteur n'entrave en rien ma capacité à créer et à diffuser. Au contraire, cela permet à mon travail de circuler plus largement, favorisant ainsi une plus grande portée que je n'aurais pu espérer autrement.
La guerre contre le "piratage" et les campagnes pour limiter la diffusion ne font, à mon sens, qu'étouffer les opportunités pour les artistes. L’innovation prospère dans la liberté, et la circulation des idées est un catalyseur naturel de la créativité.
Prenons les exemples de Léonard de Vinci ou de Shakespeare. Ni l’un ni l’autre n’ont souffert de l’absence de protection de leurs œuvres par un quelconque droit d'auteur, et pourtant, leurs créations ont survécu et inspiré des générations. Il est clair que la créativité ne s’épanouit pas dans un cadre rigide de protectionnisme. Si des artistes peuvent s’approprier, transformer et enrichir mon travail, j’y vois là une extension naturelle de cette dynamique de partage.
Réponses aux contre-arguments
Votre classement Google va chuter
Beaucoup affirment que la duplication de contenu sur plusieurs sites nuit au référencement. Cela n’a pas été mon expérience. Mon PageRank est resté stable, et le référencement naturel n'est pas ma priorité. Ce qui m'importe, c'est la qualité de l'échange et la diffusion des idées.Vous perdrez des revenus d'ebooks
L'argument selon lequel je perdrais des revenus parce que mon contenu circule librement est une hypothèse biaisée. Si des personnes découvrent mon travail grâce au partage gratuit, cela représente une opportunité que je n'aurais peut-être jamais eue. L'idée que chaque copie partagée est une vente perdue repose sur une vision erronée : tout le monde ne serait pas prêt à acheter, mais le partage peut inciter à s'engager davantage.Que feront les gens de votre travail ?
Certains craignent que mon travail soit dénaturé ou utilisé à mauvais escient. Mais cette peur découle d’un désir de contrôle qui est, à mon sens, contre-productif. Les idées sont destinées à évoluer. Si quelqu’un parvient à améliorer ou à réinterpréter mon travail, c’est un gain pour la communauté intellectuelle.Et si quelqu’un en faisait un succès commercial ?
Si quelqu’un parvient à gagner un million grâce à mon contenu, je serais heureux qu’ils en redistribuent une partie à des causes nobles. Après tout, mon but est la diffusion des idées, non le profit personnel.Ils vous volent !
On ne peut pas voler ce qui est donné librement. Ce n'est pas du vol, c'est du partage. Ce modèle repose sur la confiance en la capacité des individus à utiliser la créativité de manière éthique et productive.
Renoncer au droit d'auteur, c'est embrasser une nouvelle vision du partage créatif, où la liberté de copier, de transformer et de diffuser devient un moteur pour l'innovation. Ce choix enrichit non seulement ma propre démarche, mais il alimente aussi un écosystème où les idées circulent librement, où chaque contribution, aussi modeste soit-elle, renforce l’ensemble. Dans ce monde où le contrôle des œuvres est de plus en plus strict, il est vital de réaffirmer l'importance de la liberté de création et de partage.